Edito conjoint d’Yves DELAFON et Frédéric REGIS Avril 2017

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Entrepreneurs citoyens

L’Entrepreneur, est à la source de toute création de richesses.

Avec tous ceux qui concourent à la mise en œuvre de son projet (économique, social, collaboratif, culturel ou associatif), Il est le ferment du développement et de l’équilibre de notre société. Il est à l’origine de l’entreprise, comme de l’emploi.

Comment imaginer que les voix de l’entrepreneuriat, remarquables autant qu’indispensables, puissent être absentes du débat de la présidentielle ?

L’engagement de ces hommes et de ces femmes libres dépasse la dictature du sensationnel et du calendrier électoral, s’oppose aux effets de communication et aux coups de mentons, refuse le simplisme de la démagogie, contredit profondément les nationalismes, nie la peur de l’autre et le repli sur soi.

Au-delà des valeurs qu’Il porte (liberté, courage, optimisme, ouverture, résilience, travail,…), et de la vision sociétale qu’il incarne, l’Entrepreneur est directement concerné par le cadre incitatif, règlementaire et législatif dans lequel il évolue ou qu’on lui propose.

Les 23 avril et 7 mai, le choix de nos bulletins devra dépendre des orientations profondes et des visions politiques qui nous sont proposées par les différents candidats.

Nous ne pouvons accepter l’idée que le travail ait un champ limité, figé, et que le plein emploi passe par son partage. Il est création, constitutif de l’espoir et de l’ambition, plutôt que constat d’un abandon passif étouffé par un code obsolète.

Nous ne pouvons accepter de devoir, à terme, renoncer à une indispensable solidarité faute d’avoir reconnu la nécessité, préalable, de son financement.

Nous ne pouvons accepter que l’organisation sociale et le dialogue dans l’entreprise soient définis par des organisations trop souvent « hors sol » et non représentatives.

Nous ne pouvons accepter l’accroissement continu d’une dette qui compromet l’ambition nationale, menace notre indépendance et fragilise nos entreprises comme notre économie.

Nous ne pouvons accepter une politique de repli et d’exclusion, ni la fin du projet européen dont la construction, même imparfaite, a fait de nos sociétés le meilleur endroit où vivre et prospérer. Un projet dont sont continuellement soulignées les faiblesses, sans plus en voir les vertus.

Nous ne pouvons plus, enfin, accepter que la caricature idéologique du « patron » prenne le pas sur la qualité de « l’Entrepreneur ».

Au-delà de ces principes fondamentaux, nous rejoignons Honoré Ghetti (Président de la CPME PACA et Vice-Président de l’UPE 06) qui déclarait récemment, aux côtés d’Yvon Gattaz, que « nous ne demandons ni aide, ni assistance. Mais de l’air ! ».

Rajoutons à cela de la … reconnaissance !

Aux urnes citoyens !

Yves DELAFON                                                     Frédéric REGIS Président du GEPA                                               Vice Président du GEPA  
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